Jean Spinette



CARTOGRAPHIER SON TERRITOIRE

GÉOGRAPHIE SUBJECTIVE À SAINT-GILLES
Catherine Jourdan viendra mener deux ateliers pour réaliser une carte de Saint-Gilles; d’une part avec les bénéficiaires du CPAS et d’autre part, avec des artistes saint-gillois.
Suite à ces ateliers, Catherine Jourdan mettra en commun les visions et les idées des deux groupes pour réaliser une carte commune qui sera ensuite imprimée et affichée dans divers lieux de la commune, notamment sur les panneaux publicitaires publics.

Le résultat du projet « Géographie Subjective » sera présenté dans le cadre de SIGNAL – université d’été et interventions urbaines qui se tiendra à Saint-Gilles du 9 au 12 septembre 2015.

L’atelier qui s’adresse aux artistes saint-gillois aura lieu à la Maison Pelgrims du 8 au 12 juin.

INFOS PRATIQUES

Dates: Lundi 8.06 > vendredi 12.06.2015
Horaires: 10h > 14h
Participants: Artistes saint-gillois (12 max)
Langue: français
Lieu: Maison Pelgrims, 69 rue de Parme, 1060 Bruxelles
Inscriptions: Gratuit, déjeuner inclus
Candidatures: avant le 20.05.2015 sur www.cifas.be

Catherine Jourdan, psychologue et artiste documentaire, mène depuis plusieurs années un projet à plusieurs : le documentaire cartographique. Son nom ? La géographie subjective. Presque un pléonasme, mais n’entrons pas dans le débat, car nous pourrions chercher longtemps une carte dite objective… Il s’agit donc de donner ses heures de gloire à une géographie sensible, parfaitement exacte ou inexacte, buissonnière, personnelle et collective et la rendre publique par le biais d’une carte.

Une carte dite « subjective » représente donc la vision qu’a un groupe de son territoire, de sa ville à un temps donné. On l’aura compris, elle ne se base pas sur des données réelles (comme la distance, la disposition et la fonction sociale des lieux…) mais sur les impressions des habitants. Subjective elle l’est par son objectif ! On y retrouve donc les souvenirs, les histoires de lieux intimes ou non, les idées hâtives, les croyances. Cette carte pointe aussi bien les espaces rêvés que ceux du quotidien. Elle invente de la fiction autant qu’elle dit. Mais n’a-t-on pas toujours besoin d’inventer le réel pour pouvoir le penser ? Le réel tout seul, parlerait-il ?
www.geographiesubjective.org